1996-97/2004/2008
Offenbach- Mise en scène Olivier Desbordes, direction Joël Suhubiette (1996) Dominique Trottein (2004), scénographie et lumières Patrice Gouron, Costumes Jean-Pierre Capeyron, orchestration Stéphane Pélégri
Avec Béatrice Burley /Anna Holroyd (La grande Duchesse), Agnès Bove (Wanda), Pierre Catala/Eric Vignau (Fritz), Maurice Xiberras/Jean-Claude Saragosse (Général Boum), Eric Vignau/Jean-Pierre Chevalier (Paul), Eric Perez/Jean-Pierre Descheix (Puck), Jean-Christophe Sandmeïer (Baron Grog), Jean-Paul Delvor (Népomuc)
Coproduction Opéra de Massy/ Opéra Eclaté
A propos de la mise en scène
La Guerre ! Le sujet est grave, l’air de notre temps nous le prouve. Toute caricature d’une époque confrontée à une autre époque prend un relief nouveau ! C’est le propre des génies que de camper des situations qui se perpétuent d’homme en homme, comme si la sagesse ne faisait aucun progrès : voyez Molière, son Tartuffe et son Avare, voyez Offenbach et ses roitelets, ses généraux, ses bourgeois…
Je me suis donc fixé une mission : aimer tous les personnages de cette Grande Duchesse. Comprendre leurs Excès, leur trouver des excuses et des raisons pour les rendre vivants et ainsi plus proches de nous. Attention, il s’agit de s’amuser, mais de s’amuser sans être dupe, et c’est cette générosité ludique qui permet d’échapper à la parodie. Comme l’indique Offenbach au début de la Grande Duchesse : « Si le sort funeste ne peut s’éviter, du temps qu’il nous reste sachons profiter… » Nous ne sommes pas loin de Voltaire qui cultive son jardin. Pour tout cela, j’ai donc demandé à mes collaborateurs, Patrice Gouron et jean-Pierre Capeyron, de construire deux univers : celui de la comédie, de la parodie et celui de la réalité.
Ainsi est née l’idée d’un théâtre aux armées, un lieu de divertissement tout près d’un autre théâtre, celui des « puissants » qui jouent à la guerre. Et malgré tout « Vidons nos verres, tant pis si c’est le dernier. Tournons, valsons… » (Grande Duchesse Acte 1)
Olivier Desbordes
Revue de Presse
Olivier desbordes réussit ce que la publicité impute à tort aux lessives, censées laver toujours plus blanc que le blanc : quand un opéra comique ou bouffe passe (entre ses mains ou sa tête), il devient encore plus drôle, encore plus musical, encore plus décapant. Jean-François Kahn
De la franche, de la saine, de la vraie gaueté : voilà ce que nous offre cette soirée où l’on n’a pas honte de rire, et où l’on dépense beaucoup de talent pour nous rendre heureux : mission accompliue. Pierre Petit, Le Figaro
Hilarante, extravagante, la Grande Duchesse de Gérolstein est irrésistibles. Après vison du spectacle, nous sommes à peu près dûr d’une chose : il aurait fait rire Offenbach lui-même. François Reynaert Le Nouvel Observateur
Cette version est fort bien servie par la mise en scène et l’équipe artistique. L’Opéra Eclaté dait du bon travail. Eclatez-vous. Chantal Langeard, L’Humanité